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Fêtes de Sainte Isabelle

Il s’agit de la fête du 2 juillet. Il est vrai qu’elle n’a aucune relation avec cette Sainte. Il paraît que l’origine de la relation entre cette fête et l’"indépendance" d'Elciego repose sur une possible fête ou rituel du drapeau qui existait dans le village.
Actuellement, la fête consiste à honorer ce même drapeau qui préside tous les actes et synthétise tout le reste : la déclaration de la ville, le blason, l’indépendance, etc.
Lors d’un acte singulier, le drapeau est détaché à travers le balcon extérieur de la Mairie et le conseiller municipal syndic le porte jusqu'à la paroisse en procession pour le placer devant l'autel pendant la consécration, en signe de vénération et de respect.
Après la messe, les autorités et le village en général profitent des danses des cornemuseurs à l'emplacement du pilori, symbole de l'Indépendance du Village.
 

Fêtes Patronales de la Virgen de la Plaza

Ce sont les fêtes les plus importantes de la localité et elles se fêtent le 8 septembre. Le dimanche précédent, à l’Église, les fêtes sont déjà annoncées avec le Discours dont se charge une personnalité. Le groupe "Les illustres" commença à organiser cet acte en 1988 et depuis, il s'est reproduit tous les ans jusqu'en 2000, année où la gestion commença à être développée par la Mairie.

Le 7 septembre, c’est le jour de l’Offrande Florale à Notre Dame de la Place. Ensuite, les pétards annonçant le début des Fêtes sont lancés. La Place du village se met sur son trente-et-un et, bien évidemment, même notre Barrihuelo rejoint la fête, où les jeunes, les bras élevés et le cigare à la bouche, ne le perdent pas de vue jusqu’à son arrivée à la Mairie, attendant qu’il descende saluer tout le monde. C’est alors que la Bande de Musique, les Cornemuseurs et les Baigneurs à grosse tête partent de la Place pour parcourir les rues du village.
 
Le 8 septembre, c’est le grand jour et il est consacré à la Vierge de la Place. Les processions, la Messe solennelle et les différentes offrandes, ainsi que l’ambiance musicale des Cornemuseurs, les Danses jouées par la Bande et la présence des différentes autorités fournissent à ce jour un caractère singulier que tous les voisins adorent. L’ancienneté de ce rituel est constatée grâce à un acte datant du 6 septembre 1885. Les mises au toril, les fêtes populaires nocturnes, les concours, les spectacles et le taureau de feu, entre autres, amusent les adultes et les plus petits jusqu’au 11, où Barrihuelo, lui aussi fatigué, nous dit « à l’année prochaine » lors d’un acte très apprécié de tous et qui nous fait revivre les meilleurs moments et anecdotes de ces fêtes et que nous appelons "Enterrement de Barrihuelo" (Si vous souhaitez vous amuser en voyant le dernier enterrement, cliquez sur le fichier ci-joint). 

Les personnalités chargées du discours d'inauguration des fêtes:

1988Javier Cameno (Journaliste et Animateur Culturel)
1989Antxon Urrusolo (Journaliste et Présentateur à la Télévision)
1990Juan Claudio Cifuentes (Présentateur à la télévision et expert en Jazz)
1991Pedro Ruiz (Présentateur à la Télévision)
1992Antonio Guerrero (Directeur du journal « El Correo »)
1993Miguel Durán (Directeur Général de la ONCE)
1994Emilio Palacios (Professeur à l’Université Complutense de Madrid)
1995Patxi Antón (Écrivain et Gastronome)
1996Juanjo Mena Ostériz (Directeur d'Orchestre)
1997Camino Urdiain Martínez (Directrice des Archives Provinciales)
1998Luis Hernández Sánchez (Directeur Général d’Osakidetza)
1999Alberto Schommer García (Photographe)
2000Ángel Jaime Baró (Président du Conseil Régulateur de Rioja)
2001Fernando Savater (Philosophe)
2002Emilio Guevara
2003Alfredo Amestoy
2004Gotzone Mora
2005Florencio Asenjo Contreras (Maître)
2006Nerea Haig Santamaría (Directrice du magazine « Sustraia »)
2007Miguel Larreina (Directeur de la Maison du Vin, Laguardia)
2008Joseba Arregui (Ancien conseiller de culture du Gouvernement Basque)
2009Unai Vergara Díez-Caballero (Footballer professionnel)
2010Jesús Fernández Ibáñez
2011Manuel Ruiz Hernández
2012Gorka Aguinagalde
2013Gurutze Beitia
2014Gaiteros de Elciego
2015Maribel Salas y Santi Ugalde
2016José Ramón Triana

 

Fichiers attachés:

Entierro de Barrihuelo 2013

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Entierro de Barrihuelo 2012

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Entierro de Barrihuelo 2011

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Entierro de Barrihuelo 2010

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Entierro de Barrihuelo 2009

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Entierro de Barrihuelo 2008

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Entierro de Barrihuelo 2007

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Plan du patrimoine artistique

Fichiers attachés:

Plan

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Types de maisons

Jusqu’au XVIème siècle, Elciego dépendait de Laguardia. De cette époque, quelques bâtiments, qui ont aujourd’hui beaucoup changé, conservent toujours l’entrée avec l’arc en plein cintre et quelques propriétés affichent encore le blason avec la croix de Saint André sur la clé de la voûte. Ce blason indiquait alors les logements des membres de la confrérie qui composaient le noyau constitutif du village. Il paraît qu'il y en avait autrefois trente-trois, mais aujourd'hui seulement onze ou douze maisons le conservent.

Au XVIIème siècle, les premières "maisons palais" commencent à être construites, présentant entre elles des caractéristiques similaires. Elles remplissent toutes les mêmes fonctions économiques et résidentielles.

Il s’agit de maisons sous forme de blocs, compactes et cubiques avec une toiture à quatre pans. Celles présentant une meilleure conservation incluent toujours les auvents, normalement ultérieurs au XVIIIème siècle, composés de corbeaux richement taillés avec des motifs végétaux stylisés.

Les constructions baroques peuvent être classées en trois catégories : maisons agricoles ou artisanales, maisons seigneuriales et maisons palais. Ces dernières présentent généralement la même distribution. Le rez-de-chaussée abrite les dépendances liées à l’exploitation économique de la propriété (écuries pour animaux, entrepôts pour le stockage d’outils, etc.). L’escalier occupe une place très importante. Il est normalement couronné par une lucarne et il relie les différents étages ; la distribution du premier étage se réalise autour de l'escalier. Au premier étage, la cuisine avait un rôle important, mais sûrement pas autant que dans les modèles les plus populaires de logement, où elle représentait une pièce essentielle. Il faut également souligner le rôle du salon, une large pièce-salle à manger ouverte sur la façade principale, sur la porte d’entrée. Le système salon-chambre à coucher est également commun et fonctionnel à cette époque. Quelques-unes de ces demeures incluaient également une galerie ouverte.

Dans la région de la Rioja Alavesa, la décoration extérieure inclut des blasons et, surtout, des ferrures intéressantes qui ne sont normalement pas antérieures au XVIIIème siècle et qui se forgent en imitant des modèles précédents. À Elciego, il existe de magnifiques démonstrations de ces travaux, comme par exemple la Maison « des fers ».

Palais Navarrete Ladrón de Guevara ou "Maison des fers"

Elle est située sur le côté nord de la Place du village. C’est la maison natale de Francisco Manuel Navarrete Ladrón de Guevara, Évêque de Mondoñedo et Archevêque de Burgos, qui ordonna la réalisation d’un retable dans l’église paroissiale et qui est aujourd’hui placé sous l’organe.
Cette maison est populairement connue comme la Maison des Fers. Il s’agit d’une magnifique demeure baroque de deux étages et sous-sol, munie d’un impressionnant balcon en angle, imposant depuis la perspective de la Place du village. Les balcons reposent sur des consoles splendides en fer qui démarrent quelques fois à même le sol. Le travail de forgeage qu'elle affiche est considéré comme excellent, non seulement dans l'entourage de la Rioja Alavaise, mais également au Pays Basque.
L’extérieur conserve le travail remarquable de menuiserie des corbeaux taillés de l’auvent qui se soutiennent sur la corniche, sur la partie appartenant au nº2 et qui est la mieux conservée de toutes. Cependant, il est possible qu’à l’intérieur, ce soit l’une des constructions ayant le plus perdu au cours du temps. La maison est actuellement divisée en trois logements qui occupent les numéros 2, 4 et 6 de la rue du Nord, ce qui a déterminé sa restructuration intérieure. L’accès original se réalisait par le nº4, où démarre l'escalier, sous un arc surbaissé et soutenu par des impostes taillées, qui culmine sur une voûte impressionnante avec une lucarne au centre. Le blason situé à l’angle comprend deux fronts : sud et ouest. Il est postérieur et c'est le blason de l'évêque, mais avec des éléments de sa noble maison, soulignés de façon très simple et stylisée.

Palais Ramírez de la Piscina

La maison seigneuriale urbaine des Ramirez de la Piscina se trouve aux numéros 1 et 3 de la rue del Barco, à l’angle S-E de la Place du village. Ce sont deux palais baroques datant du XVIIème et du XVIIIème siècle et dont l’extérieur se conserve en très bon état. Ces bâtiments de deux étages se caractérisent par une grande sobriété et comme le reste des maisons de ce type dans le village, ils sont construits en pierre de taille. Les grilles sont de bonne qualité dans les deux bâtiments, celles des deux avant-toits des balcons disposent de barreaux annelés de double épi, de mains courantes en tôle découpée et de consoles avec double volute. La menuiserie est de bonne qualité, comme indiquent ses corbeaux taillés qui se soutiennent sur une corniche également taillée. La façade principale est décorée de deux blasons, l’un d’eux à l’angle, appartenant aux Ramírez de la Piscina.
Elle réunit toutes les caractéristiques typiques de ce type de constructions en ce qui concerne la distribution intérieure. L'escalier est couronné d'une lucarne sous forme de coupole polychromée.

Elle dispose également d’une cave située au sous-sol, réalisée par concaténation de voûtes en demi-berceau et brisées, terminées par des voussoirs avec des pierres de taille allongées. La cave est composée de galeries qui démarrent sous l’immeuble, traversent la rue et finissent dans le pâté de maisons d’en face. Le tracé original a été respecté sur la partie arrière des bâtiments qui conservent toujours les cours.
Ce palais a été déclaré Monument dans la catégorie de Bien Culturel Qualifié par le Gouvernement Basque.

Palais Zárate Nabar

Il s’agit d’une maison palais du XVIIIème siècle qui comprend les numéros 14 et 16 de la rue Capitán Gallarza. Extérieurement, c’est une construction de deux étages en pierre taillée, avec un bon travail de forgeage et des balcons latéraux soutenus sur des consoles ; le joli balcon central repose également sur une merveilleuse console en pierre. Un blason avec la légende Zarate Nabar est placé asymétriquement sur la façade principale.

L’intérieur présente toutes les caractéristiques typiques de ce type de construction (étage supérieur utilisé comme logement et l'inférieur comme entrepôt, pour le bétail, etc.). Le portail perré forme un dessin avec l'ébauche du blason qui domine le palais et les larges escaliers démarrent sous un arc surbaissé. La maison est actuellement divisée en deux logements, ce qui a provoqué des modifications intérieures, mais pas aussi radicales que dans le cas de la Maison des Fers.

Le Pilori et la Croix

Le Pilori

Le pilori se situait à l’endroit connu sous le nom de « el Rollo ». Il s’agit de la partie la plus élevée du village, car cette colonne représentait l’autorité de la ville d'Elciego pour exercer la justice sociale et civile, lorsqu'au XVIème siècle elle obtint l'indépendance de Laguardia. Suite à cela, Felipe II permit à Elciego de disposer de la potence, du couteau, du piège et du pilori, les insignes d’autorité des villes de l’époque.
Il s’agit d’un rouleau de justice cylindrique et terminé par un tronc de cône.

Croix

Avant d’expliquer l’origine de cette place, il faut préciser quelques données :
1º.- L’emplacement original de ce que nous connaissons aujourd’hui comme « la Croix » et qui autrefois se dénommait « Crucifix » n'est pas l’actuel, car le crucifix se trouvait dans le croisement de chemins entre Villabuena, Navaridas et Laguardia.
2º.- L’emplacement du crucifix ne répond pas à l’existence d’un croisement de chemins (duquel dériverait la croix), mais à la présence d'un Calvaire dont la croix en ferait partie sur le chemin de Villabuena.
3º.- Il existe un autre composant assez détérioré de ce Calvaire sur la route de Villabuena ; il pourrait s’agir d’une petite chapelle funéraire qui se plaçait près de la quatorzième et de la dernière croix du Chemin de Croix et où l’on priait à la fin de ce dernier, connu à Elciego comme "les Os de Jésus-Christ". Il s’agit d’une construction robuste et en pierre de taille assez abîmée, dont les mesures sont 3.36 x 1.54 et 1.82 m. de hauteur, couronnée par une toiture sous forme d’auge inversée. Sa décoration ne conserve pratiquement aucun élément, hormis de petites niches flanquées de deux orifices circulaires sur tous ses côtés et dont nous méconnaissons les fonctions. La croix est actuellement restaurée et elle a été déplacée aux jardins proches du cimetière en raison de son caractère funéraire.

La Place de la Croix

Au centre de la Place de la Croix se trouve le piédestal, érigé sur trois marches en pierre, qui accueille « le Crucifix ». La croix actuelle date de la République, période pendant laquelle l’originale fut détruite. La partie la plus intéressante aujourd’hui est le piédestal, car ses quatre côtés affichent des figures d’évangélistes avec leurs représentations. Elles sont assez détériorées en raison de la rigueur du climat.
Il est possible que les reliefs soient de style maniériste, mais cela ne peut pas être confirmé. Néanmoins, en 1705 il existait déjà des mentions sur le besoin de décorer la croix.
Cette place se trouve à l’endroit où le syndic, le maire et le curé accueillaient le « bulero » (distributeur des bulles de la Sainte Croisade et collecteur des aumônes) avec les bulles du Primat d’Espagne.

Mairie

La Mairie fut construite comme tous les principaux bâtiments administratifs basques du XVIIIème siècle. C’est-à-dire, un premier étage avec un portique dont l’arcature, ouverte à la place, est munie de six travées en demi-cercle avec des impostes. Quant au deuxième étage, il abrite les dépendances qui s’ouvrent sur la place en quatre travées et deux larges balcons, entre lesquels se trouve le Blason Impérial de Felipe II. Les côtés du bâtiment conservent deux portes d'accès sous un arc en plein cintre qui pourraient appartenir à une ancienne marie ou à un bâtiment semblable.

Chapelle de la Vierge de la Plaza

La Basilique de la Vierge de la Place est une construction du XVIIIème siècle, mais elle se situe sur une édification antérieure (possiblement de style gothique du XIVème). Le seul élément conservé est une magnifique sculpture du type "Andra Mari" du XIVème siècle de la Vierge de la Place.
La voûte est semi-sphérique, segmentée par des nerfs, quasi baroques, unis en un médaillon avec le pigeon du Saint Esprit, encadré par huit anges.
La base de la construction est irrégulière. L’intérieur dessine un octogone qui à l’étage supérieur apparaît sous la forme de 4 arcs brisés et étroits et 4 arcs en plein cintre et larges qui s’alternent. L'intérieur nous laisse découvrir trois retables de style baroque décadent, presque rococo, avec des colonnes corinthiennes ; les latéraux sont consacrés à Saint Antoine et à Saint Joseph et le centre fait honneur à la Vierge de la Place. Cette vierge inspire une grande dévotion parmi les habitants d'Elciego. Les fêtes patronales du 8 septembre lui rendent hommage.

Église Paroissiale de Saint André

L’église paroissiale de S. André d’Elciego se situe au bord de la rivière Mayor, éloignée de la Place du village ; pour la niveler il fallut construire une grande plateforme dont la vue est impressionnante depuis la perspective du fleuve.
La paroisse réunit différents styles architectoniques, depuis le gothique des premières pierres jusqu'au néoclassique de la nouvelle sacristie.
Le bâtiment, construit en pierre de taille au XVIème siècle, présente une orientation traditionnelle de la tête, tournée vers l’est ; depuis l’extérieur elle dévoile une apparente uniformité, même si chronologiquement ce n’est pas le cas. C’est à l’intérieur où nous pouvons apprécier le mieux l’évolution chronologique de l’église. Elle est munie d’une seule nef de grandes proportions avec 40m de long, 16m de large qui dans la croisée du transept passent à 26m et 18,5m de hauteur.
Plusieurs styles architectoniques sont employés. Les deux premières parties, les plus proches de la tour, sont gothiques avec des colonnes munies de nerfs et des arcs formerets en ogive. Quant au troisième corps, il est déjà plus classique, car les colonnes furent recouvertes de pilastres avec des corniches desquelles émergent les nerfs des voûtes étoilées. La partie appartenant le plus manifestement à la Renaissance est la zone de la croisée du transept où quatre piliers soutiennent les arcs à bandeaux en plein cintre qui servent de fondation pour l'étoile supérieure. La tête est formée d’une abside demi-circulaire présentant un important travail de taille étant donné qu’elle est totalement cannelée. L’accès à la sacristie, de style néoclassique et le dernier des éléments construits de la paroisse, se réalise par le côté droit de la croisée du transept.

Retable majeur
Construit à la moitié du XVIIème siècle, le retable Majeur appartient à la première période baroque et conserve des influences de la renaissance, comme nous pouvons apprécier sur l’ensemble de l'œuvre. En ce qui concerne la peinture, elle est plus récente et date du début du XVIIIème siècle.
Le retable est formé d’un tapis, de trois corps et d’un attique et il se divise en trois couloirs et quatre gorges. La structure du tapis est de la Renaissance avec des reliefs de différents Saints et deux panneaux avec des scènes de l’Arrestation et de la Chute de Jésus sous la Croix. Le tapis inclut également un tabernacle datant de la même époque, mais dont l’élaboration est plus soignée et où se trouvent les deux tailles les plus importantes de tout le retable : il s’agit de deux représentations de Saint Pierre et Saint Paul. Les apôtres sont représentés dans toutes les gorges et couloirs. Outre l’ostensoir du XIXème siècle dans le premier corps et la représentation de Saint André dans le deuxième, il faut souligner les scènes de l’Annonciation et de la Naissance dans le premier corps, l'Adoration des Rois Mages et la Fuite en Égypte dans le deuxième corps et la Visitation dans le troisième corps. Au sommet de toute la composition, le Père Eternel sur le fronton et, au-dessus, le Calvaire.

Autres retables
Il existe d’autres retables dans l’église ayant subi de nombreuses modifications. Ceux de la croisée datent de la même période que l'autel majeur et présentent une architecture architravée. Celui qui est consacré au Saint Christ a plus de qualité et son tapis représente la flagellation et le couronnement d’épines. Quant à l’autre, il est consacré à la Vierge du Rosario.
La première partie abrite deux retables rococo. Il paraît que l'un d'eux était consacré à Saint Joseph, mais aujourd’hui il a été remplacé par une autre taille. L’autre est consacré à la Douloureuse, initialement dédié à Saint Jean, puis ensuite retouché. Son tapis reprend la figure populairement connue sous le nom de « el tumbao ». Il s’agit d’un Christ de bonne taille avec des bras articulés qui après sa récente restauration a été placé à côté de la porte d'accès au chœur.
La deuxième partie présente les retables de l’Archevêque et de Saint Antoine qui dans les archives paroissiales apparaît sous le nom de Saint Joachim ; le premier est situé sous l’organe et il est muni de deux toiles et de deux figures exemptes placées a posteriori. Il fut financé par Manuel Francisco Navarrete et Ladrón de Guevara, né dans le village et Évêque de Mondoñedo et Archevêque de Burgos.

Chœur et Stalles du Chœur
Le chœur d’Elciego présente un style plateresque et il est situé sous un arc surbaissé. Son iconographie inclut des médaillons de bustes de personnages classiques et de quelques saints.
De même que pour le reste de la construction, le style est simple et élégant, réalisé en noyer en deux étapes :
XVIème siècle : construction de la plus grande partie du chœur, avec des chaises lisses, des dossiers simples, séparés avec des petites colonnes striées sur la partie supérieure et avec une décoration végétale sur la partie inférieure.                                                            
XVIIIème siècle : suite à une légère rénovation, des panneaux latéraux ont été ajoutés, deux d’entre eux avec une décoration de panneaux dorés. Chaires: Les chaires datent du XVIIIème siècle et incluent un ensemble de balcons avec des balustres en forge couvertes de planches dorées, ainsi qu'un haut abat-son.

Orgue
L’orgue date du début du XVIIIème siècle, de style classique. Même s’il lui manque une multitude de tubes, il fonctionne toujours. Il est le résultat de la refonte des orgues précédents, eux aussi importants. En raison de sa grande taille, il fut nécessaire de construire une galerie pour y accéder depuis le chœur.

Peintures
Les murs de l’abside, de la croisée et de la première partie furent polychromées au XVIIIème siècle, de même que les toiles de la croisée. En raison de leur mauvais état, la moitié supérieure de l’une d'entre elles n’a pas pu être récupérée après la restauration.

Tours
Les tours se situent des deux côtés de la façade et se caractérisent par leur base pentagonale irrégulière. Elles sont unies par un grand arc couronné par une "loggia" de sept arcs surbaissés. Celle de droite présente sur sa partie supérieure un balcon muni de balustrade en pierre où se situent les cloches et elle est couronnée par un chapiteau pyramidal avec des arêtes et des pinacles dentés ; celle de gauche, quant à elle, est plus étroite mais tout aussi irrégulière et inclut sur la partie supérieure une corniche avec un balcon et un chapiteau modifié pour abriter une cloche.

"Chemin naturel de l'Ebre" GR - 99

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